Filippu a écrit : ↑17 Mag 2021 13:40
N'est pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre.
N'est pas plus aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Se faire traiter d'imbécile (ou presque) par pire que soi, est un délice de fin gourmet.
Nous reparlerons de tout cela dans quelques temps.
A prestu.
FORZA BASTIA !!!
Sgio Filippu,
Ce serait mal me connaitre que de penser que j'aurais laissé passé ton message sans y répondre a la fois sur le fond et la forme.
Le fond tout d'abord.
Comme je te l'ai déjà dit par ailleurs, j'ai posé mon cul sur les planches en bois de Furiani, il y a exactement 52 ans. Pour autant, je ne suis ni l'unique détenteur des valeurs du Sporting, ni je n'impose aux autres ma façon de penser. Mais il y a au moins une chose dont je peux me prévaloir, c'est d'avoir connu et vu évoluer quelques dizaines d'entraineurs et quelques centaines de joueurs.
Pour les entraineurs, puisque c'est le domaine qui te chagrine, j'en ai connu des excellents, des bons, des mauvais et des exécrables. Ceux qui ont duré n'ont pas forcément été les meilleurs, et ceux qui en sont partis de leur propre chef ou licenciés les plus mauvais. L'entraineur est toujours sur un siège éjectable car il n'est pas simplement soumis à sa propre réussite, mais à celle des personnes qu'il est censé faire travailler au mieux de leurs possibilités.
Ce qui n'était pas notre cas tu en conviendras, pour toi et moi dans la Fonction Publique Territoriale ou la Fonction Publique d'Etat. Les personnes que nous avions à gérer ne pouvaient en aucune manière agir sur notre carrière, sauf à commettre une bavure ou un faux en écriture; le retour à la terre n'étant pas synonyme de mise au placard, mais de retraite plus ou moins méritée.
Au surplus, un entraineur doit rendre compte non seulement à celui ou ceux qui le dirigent comme dans toute entreprise, mais aussi à l’immense majorité de ceux qui ne veulent vivre leur plaisir qu'au travers des victoires. Au Sporting, comme dans la majorité des autres clubs, la durée de vie d'un entraineur (au niveau professionnel s'entend) excède rarement 4/5 ans, l'usure et la pression dans la gestion des êtres humains faisant le reste. Il me semble de mémoire que seuls Cahuzac, porté par la Finale de 81 et Fred Antonetti en deux passages ont dépassé cette durée.
On ne juge malheureusement les entraineurs que sur leurs résultats, alors que tu le sais bien cela dépend en grande partie de la valeur individuelle et collective de l'effectif qu'il a à sa disposition, qu'il a souvent composé sous la directive du Président et/ou de son Directeur Sportif dans la limite du budget qui n'est pas toujours extensible comme les quataris.
Si Tuchel avait entrainé le Sporting avec l'effectif de Chelsea, il n'aurait pas fait mieux que Chabert; mais si Chabert avait entrainé Chelsea avec l'effectif du Sporting, tu peux admettre qu'il aurait été viré avant Noel....tout ça pour dire qu'un entraineur devrait être jugé sur sa capacité à faire un groupe homogène, à faire progresser ses joueurs à la fois sur ses points forts, mais aussi et surtout sur ses points faibles et la complémentarité avec ses partenaires.
L'exemple de Dumè Guidi et Stéphane Quemper est parlant, ils ont progressé sur leurs points faibles et je pense qu'ils vont la saison prochaine être encore plus performant, avec une excellente mentalité.
Tout cela pour évidemment dire, qu'un jour ou l'autre, tu auras certainement raison. Mathieu Chabert partira, soit de lui même (c'est déjà arrivé au Sporting), soit poussé dehors par des dirigeants qui comme tout être humain qui se respecte, devine ou est son propre intérêt.
J'ai par contre du mal à comprendre que l'on puisse au mois d'avril faire passer un sondage, le premier dans l'histoire tumultueuse du Sporting alors que nous étions leaders : " Chabert : Stop ou encore". Pas simplement par manque de respect envers l'entraineur, son staff mais aussi le Président qui l'a fait venir pour remplir une mission.
Le risque était de déstabiliser le groupe, de donner du grain à moudre à ceux qui veulent notre perte, en quelques mots casser une dynamique sur laquelle étaient engagées toutes les composantes du club.
Et le première marque d'irrespect est celle là....ne pas respecter l'institution et ses dirigeants avec d'obscures raisons souvent plus farfelues les unes que les autres Coulibaly, Mesbah etc..etc.
On avait eu plus de délicatesse avec Stéphane Rossi qui pendant de longues semaines nous a infligé la présence d'un quadra dans le onze titulaire. Un quadra qui n'était absent que les jours de grand libecciu, de peur que l'on ne le retrouve dans la lagune de la marana. Et ce joueur par sa présence simplement empêchait un joueur plus méritant d'être à minima sur la feuille de match....là par contre ce fut "motus et bouche cousue".
C'était un entraineur corse qui avait eu "l'immense mérite" de reprendre le Sporting au fond du trou,Chabert lui a entérré Béziers et il n'est pas Corse, excusez du peu, il n'y a pas photo.
Je pourrais pendant encore un moment disserter sur les entraineurs du Sporting qui un jour ou l'autre ont selon "tes termes" manqué de respect à certains joueurs mais qui ont fait la gloire du Sporting. Pierre Cahuzac le premier. Entouré qu'il était par Victor Lorenzi, Paul Natali et Jules Filippi qui ne donnaient pas leur part au chien.
Je pourrais encore disserter des heures sur mon club, mais mes occupations personnelles m'appellent.
En Balagne, u ventu scatinatu hè cascatu e u mio ortu m'aspette
Sur la forme de ta réponse, je pense que ta carrière sur le continent, dans une profession ou l'humour est absent, t'a fait oublier notre magagne légendaire mais cela ne m'oblige pas pour autant à paraphraser Michel Audiard par la bouche de Jean Gabin....la preuve je te réponds.
Turchinu pè l'eternu.