A Squadra Corsa...

[ghjattuvolpa]

Sur, les Corses purs jus à 100% génétiquement irréprochables ne sont que des accaniti, des resistenti, ils mangent nustrali, ils ne vont qu'aux fêtes de villages, ils parlent que le Corse, s'habillent en bleu de chine/treillis...
C'est vrai, les djeuns qui regardent la star ac en mangeant au quick avant d'aller se sborgner en boîte avec du whisky/coca habillé en idole de la téléréalité et qui court après l'autographe de la dernière star éphémère de danse avec les stars n'est qu'un vulgaire allochtone.
Tout est dans les gènes, on vous dit

[libertà per i patriotti]

ça fait peut-être mal a certains moi le 1er mais Cabella reflète 1 partie de la société Corse d'aujourd'hui

Bah oui, qui dit communauté de destin dit Cabella, Khazri, Belghazouani, Ben Saada et tutti quanti, il faut savoir ce que l'on veut

Lourd.

Toi encore plus, qui ne voit pas le second degré, et qui n'a même pas tilté sur le smiley "Very Happy".

Incurable je le suis peut-être, mais je pense qu'à ton petit niveau toi aussi

[libertà per i patriotti]

Sur, les Corses purs jus à 100% génétiquement irréprochables ne sont que des accaniti, des resistenti, ils mangent nustrali, ils ne vont qu'aux fêtes de villages, ils parlent que le Corse, s'habillent en bleu de chine/treillis...
C'est vrai, les djeuns qui regardent la star ac en mangeant au quick avant d'aller se sborgner en boîte avec du whisky/coca habillé en idole de la téléréalité et qui court après l'autographe de la dernière star éphémère de danse avec les stars n'est qu'un vulgaire allochtone.
Tout est dans les gènes, on vous dit

Ah oui toi tu es encore plus fou que Bandit en fait

[ghjattuvolpa]

Désolé, mais je suis à l'opposé de la posture "raciale/génétique" et un fervent adepte de la notion de nation basée sur l'identité culturelle (au sens ethnologique : culture d'élite, populaire, savoir faire, culture technique, rapport au temps et à l'espace, conception des rapports humains et sociaux etc...) Tu as souvent soutenu la problématique des flux de populations sous l'angle "ethnique". Or pour moi, le problème est avant tout culturel :
*faiblesse culturelle de la population initiale (banlieuisée, imbécilisée par la culture pop americano-occidentale). sans compter la culture de l'assistanat profondément intégrée dans les esprits au point de croire qu'on ne peut rien faire ici, rien produire, que seul le tourisme de masse nous sauve et au point de confondre bétonisation et développement (il n'y a qu'à regarder le discours de tous les politiques, quand ils disent développement, ça veut dire bétonner pour du résidentielle, jamais ça ne renvoie dans les esprits à produire nustrale, relancer l'agriculture, résoudre le problème foncier, entrer dans une économie productive quaternaire)
*Impossibilité du fait de cette fonte culturelle d'assimiler les immigrants (oui à la langue corse obligatoire comme moyen d'assimilation culturelle!)
*Flux immaîtrisés de populations n'ayant aucun désir d'assimilation (retraités pour le soleil, prof planches à voile, primoinstallants qui ne se voient qu'entre eux "c'est beau la Keurse, mais sans les Corsicos hein, que des tarés, violents, trafiquants, mafieux...).
Alors parfois ne me demande pas d'avoir de la finesse quand les vrais problèmes sont esquivés : taux de fertilité minable, vieillissement de la population, bétonnisation, pas d'emploi, pas d'économie (on ferait plus d'enfants ça ne servirait à rien, pour vivre ils doivent partir remplacés par des retraites d'ailleurs). Là sont les problèmes à résoudre.

[libertà per i patriotti]

Non mais je ne suis pas du tout pour une posture raciale/génétique qui n'existe de toute façon pas, je trouve bien qu'un jeune d'origine étrangère se sente corse aujourd'hui et le revendique par un effort personnel d'intégration/assimilation.

Chose qui, soyons parfaitement honnêtes, ne constitue pas non plus la majorité des cas, loin de là, mais peut-on vraiment en vouloir à ces gens quand on voit les "nôtres" ? Soyons sérieux.

Par contre, ce qui est sûr, c'est qu'intégrer ne rimera jamais pour moi avec, comme tu le précises à la fin, des flux non maitrisés de population au nom de je ne sais quelle démocratie ou humanisme, et au-delà en ce qui me concerne de toute origine ethnique ou sociale.

[ghjattuvolpa]

Les flux se maîtrisent aussi et surtout par l'assimilation et le potentiel d'assimilation qu'on se construit.
Pour moi Khazri, Ben Saada s'ils se sentent Corses (c'est aussi un problème de choix, de ressenti) ont toute leur place en Squadra Corsa, en tout cas plus qu'un Duponni qui ne connaît la Corse qu'un mois l'été, qui n'a aucun désire d'oeuvrer pour sa patrie mais qui vient de faire chier au village, qui possède des biens fonciers et garde tout (pas de baux aux agriculteurs, pas de partages des maisons de village ou au moins les louer A L'ANNEE à ceux qui ont fait le choix de rester vivre au pays. et en plus, ils votent

[libertà per i patriotti]

Oui, mais il faut un juste milieu à tout, et surtout éviter certaines confusions et caricatures.

L'assimilation est une chose bien sûr souhaitable, mais qui a ses limites, puisque comme tu le dis toi-même, "S'ILS se sentent Corses". A dire vrai, on ne peut pas forcer les gens à se dépouiller de leur identité profonde pour en embrasser une autre. C'est même bien triste. Une politique corso-corse permettrait de régler une partie du problème, et tant mieux, mais une partie seulement, car vous n'obligerez jamais des gens qui se sentent d'un autre pays et d'une autre culture à renier ce qu'ils sont. C'est, ça oui, dans leurs gènes, et dans les nôtres aussi.

Donc accueillir pour accueillir, oui, mais au nom de quoi ? Parce que la France construit son modèle de société (chaotique) sur ça ? Pourquoi serait-ce un impératif absolu pour nous alors que des centaines de milliers de Corses vivent injustement (et dramatiquement) loin de leurs bases ? Ne serait-il pas plus pertinent de s'atteler, ENFIN, à leur retour, puis à leur "recorsisation" ?

"Et en plus, ils votent", là cher ghjattuvolpa je crois que nous nous éloignons de tout argument sérieux. Les gendarmes aussi votent. N'importe quel groupe nombreux peut devenir à terme un groupe de pression électoral. Chose, bien évidemment, potentiellement négative, voire plus.

Pour en revenir à la Squadra, oui aux Khazri et aux Cabella, S'ILS le souhaitent, mais au plan politique, non à la banalisation voire à l'imposition du modèle de société français. Non aux flux migratoires sans frein, qu'ils soient blancs, noirs ou jaunes, riches ou pauvres, sans quoi la Corse finira irrémédiablement comme Saint-Trop' ou comme le 9-3, voire le Kosovo. Et là on ne sera plus à se masturber en parlant d'intégration ou d'assimilation, du tout.

Quoi, ça a déjà commencé en fait ? Ah...

Bref, voilà.

[Marcu Maria]

Énorme

[ghjattuvolpa]

Précise MM

[libertà per i patriotti]

Je crois qu'il sous-entend que je suis un psychopathe atteint de TOC incurables

[chataigne]

MM = gaucho

[ZRR_]

Comment ça se fait que je sois d''accord avec Ghjattuvolpa et LPIP? À mon avis vous avez un dialogue de sourds...vos arguments sont pas vraiment opposés...

[libertà per i patriotti]

Comment ça se fait que je sois d''accord avec Ghjattuvolpa et LPIP? À mon avis vous avez un dialogue de sourds...vos arguments sont pas vraiment opposés...

Pas exactement, ghjattuvolpa soutenait que les flux migratoires se maîtrisent surtout par des politiques d'assimilation.

Or je lui ai répondu que celles-ci ont leurs limites, et que c'est surtout le contrôle des flux (de plus en plus massifs) qui doit primer si on veut éviter de finir irréversiblement comme des Indiens.

Donc, choisis avec qui tu es d'accord

[jjm2a]

Désolé, mais je suis à l'opposé de la posture "raciale/génétique" et un fervent adepte de la notion de nation basée sur l'identité culturelle (au sens ethnologique : culture d'élite, populaire, savoir faire, culture technique, rapport au temps et à l'espace, conception des rapports humains et sociaux etc...) Tu as souvent soutenu la problématique des flux de populations sous l'angle "ethnique". Or pour moi, le problème est avant tout culturel :
*faiblesse culturelle de la population initiale (banlieuisée, imbécilisée par la culture pop americano-occidentale). sans compter la culture de l'assistanat profondément intégrée dans les esprits au point de croire qu'on ne peut rien faire ici, rien produire, que seul le tourisme de masse nous sauve et au point de confondre bétonisation et développement (il n'y a qu'à regarder le discours de tous les politiques, quand ils disent développement, ça veut dire bétonner pour du résidentielle, jamais ça ne renvoie dans les esprits à produire nustrale, relancer l'agriculture, résoudre le problème foncier, entrer dans une économie productive quaternaire)
*Impossibilité du fait de cette fonte culturelle d'assimiler les immigrants (oui à la langue corse obligatoire comme moyen d'assimilation culturelle!)
*Flux immaîtrisés de populations n'ayant aucun désir d'assimilation (retraités pour le soleil, prof planches à voile, primoinstallants qui ne se voient qu'entre eux "c'est beau la Keurse, mais sans les Corsicos hein, que des tarés, violents, trafiquants, mafieux...).
Alors parfois ne me demande pas d'avoir de la finesse quand les vrais problèmes sont esquivés : taux de fertilité minable, vieillissement de la population, bétonnisation, pas d'emploi, pas d'économie (on ferait plus d'enfants ça ne servirait à rien, pour vivre ils doivent partir remplacés par des retraites d'ailleurs). Là sont les problèmes à résoudre.

Je suis globalement d'accord, mais je ne comprend pas pourquoi il faudrait opposer tourisme et production locale. Par sa spécificité géographique, la Corse, ne possède que très peu de débouchés pour écouler sa production. Sauf a admettre que la production doit rester minime, réservée à quelques uns afin de tirer suffisamment de subsides pour survivre.
Pour développer une économie Nustrale, nous devons commencer par développer les débouchés, sans compter sur les aides pour exporter, ni sur l'accroissement des ressources des résidents locaux. Il n'est pas raisonnable de produire sans avoir la certitude de pouvoir écouler le produit de ton travail. C'est le besoin qui créait la production et non la production qui créait le besoin.

Il ne s'agît pas de faire de la Corse une île bétonnée comme les Baléares, mais il faut avoir une stratégie économique cohérente pour que la Corse soit économiquement autonome.

[ghjattuvolpa]

Sauf que :
1. Le tourisme engendre spéculation foncière, blocage foncier, renchérissement des prix du foncier et ça bloque le développement de tout secteur productif. Il sera toujours plus rentable pour un propriétaire de bétonner/vendre que de valoriser par une structure productive. Et puis c'est moins fatiguant, vive la rente.
2.Les produits locaux sont en sous production notable, les entreprises ont des âges très avancés. Les laitiers se plaignent du manque de production de lait corse, c'est un comble car ailleurs on met des quotas (enfin plus depuis 4 jours...), idem pour la charcuterie. Les marchés y sont, on n'assure pas assez de volume.
Donc premier axe stratégique : mettons le paquet sur les productions exportables. Travaillons là! D'ailleurs avec une bonne stratégie commerciale, il serait très facile d'exporter. Je connais des fermiers qui exportent sans souci avec des prix très rémunérateurs. Le paradoxe sont les difficultés de recrutement de jeunes pour s'installer et la disparition probable d'une très grande majorité des unités de production en petits ruminants laitiers d'ici 10 ans.
Ensuite, on ne développe rien en terme de production sylvicole. Par mon métier, j'ai été amené il y a 3 ans à me pencher sur le secteur forêt, ayant à assurer des cours d'éco d'entreprise pour des étudiants en forêt. J'ai vite compris l'intérêt du secteur. Là la demande existe tant extérieure que locale mais rien ne se fait : atonie totale des propriétaires forestiers, secteur de l'exploitation sous développé.
Ensuite, le deuxième axe stratégique , c'est la substitution des importations par des productions locales : on pourrait penser au maraîchage/arboriculture, à la production oléicole ou bovine viande. Ou d'autres secteurs notamment dans les industries légères : eau (gros potentiel), IAA (qui pourrait se situer dans l'axe stratégique 1)
Troisième axe stratégique : le quaternaire qui lève l'hypothèque des lacunes corses : isolement pour les échanges de biens, manque de ressources stratégiques énergétiques et MP etc... Il suffit de s'appuyer sur des réseaux performants (transports rapides route/rail/aérien) communications (4G, on n'a encore que le edge, arf, internet haut débit etc...) et sur des instituts de recherches/développement/enseignement supérieur avec essaimage de PME à haute technologie. Je pense qu'on peut jouer la carte Sophia Antipolis à la Corse ou une nouvelle Silicon Valley : nous avons le potentiel humain mais il se barre faute de débouchés! Je ne rappelle toujours cette intervention magique de feu le CRITT lors d'un colloque : on invente une nouvelle technologie d'épuration des eaux usées (le technologie roseau) mais on confie le secteur de pointe à des entreprises du continent et les entreprises corses? Bien ma foi, elles feront les murs autour des stations d'épuration. J'ai failli commettre un meurtre ce jour là. Le complexe du colonisé a de beaux jours devant lui.

Le bouquin indépassable c'est quand même celui de Levratto : y a t-il une vie après la rente. Lisez le!